所属专辑:Revoir un Printemps
歌手: Iam
时长: 04:38
Lches - Iam[00:00:00]
J'ai appris à aimer les secondes[00:00:28]
Qui viennent un couteau entre les omoplates[00:00:29]
Sourire au soleil sous les nuages un jour maussade[00:00:31]
A rester droit quand la cour s'penche langue sur le sol vomiteux[00:00:33]
Captant l'attention des puissants[00:00:36]
J'suis planté là des ans épuisant écoutant les palabres[00:00:38]
Et raisonnements ahurissants de gens suffisants[00:00:40]
Puis détester mon visage à l'écran fallait livrer bataille[00:00:42]
J'ai fui seulement j'crois qu'j'en ai pas eu l'cran[00:00:45]
Celui d'porter l'poids d'être si connu[00:00:47]
Que l'air s'dresse comme des murs[00:00:49]
Gardés par des démons trépidants[00:00:50]
Deux mètres de marge c'est pas évident la nature humaine[00:00:52]
Retorse a fait d'moi un bonhomme hésitant[00:00:54]
But suprême à tous aimer rire vivre et rester entier[00:00:56]
J'ai vu l'courage irradiant pas dans l'sh*t mais dans l'chantier[00:00:59]
Arrête ce char la fumée m'a porté au paradis des lâches[00:01:00]
Faux comme c'nuage épais[00:01:04]
Mes responsabilités jetées dans les bras du jb[00:01:05]
C'était sûrement la faute aux autres enfin c'était mon idée[00:01:08]
C'est drôle comme on change met les valeurs au piquet[00:01:11]
C'est glorieux comme taper un mec a terre en comité[00:01:13]
Nos carcasses errent dans ces rues sans sympathie[00:01:16]
Faisant place aux coups miteux à l'apathie que d'lâches culs mités[00:01:18]
Derrière nos visages courage on rapatrie[00:01:21]
Mettant l'feu à des voitures on promet qu'l'on sera pas triste on y met[00:01:23]
La rage la rancœur la haine[00:01:26]
On s'aperçoit même pas quand nos tripes traînent par terre[00:01:28]
Comme des milliers d'gens j'ai été souligné souillé[00:01:30]
Quand mes repères ont été oubliés[00:01:32]
Et l'esprit est la chose la plus dramatique à perdre[00:01:35]
Car la valeur d'un homme s'mesure au poids d'ses pensées[00:01:37]
Enfin j'crois t'sais faut avancer[00:01:40]
Car nos coeurs sur des chemins sinueux sont lancés[00:01:42]
La première image celle qui m'saute aux yeux[00:01:44]
C'est sa mère avec ses bras dirigés vers les cieux[00:01:47]
Moi pouvant rien faire j'me sentais lâche[00:01:50]
Pendant qu'mes potes cherchaient l'feu[00:01:51]
Le moment où la jeunesse se gâche[00:01:53]
Courageux ou débile fils[00:01:55]
On s'en tape au fond on sait rien[00:01:56]
C'qui motive les êtres plus rien[00:01:59]
Plus l'temps de voir que tous on est schizophrènes[00:02:00]
Qu'on rêve tous d'une autre vie avec moins d'peines[00:02:03]
On s'pose pas d'questions avec 20 piges dans la poire[00:02:06]
Passion désir était les mots clés de nos répertoires[00:02:08]
Dire qu'il aurait pus avoir des gosses comme moi[00:02:13]
Voir qu'la vie c'est eux et pas nos putains d'proies[00:02:15]
Nos ch'mins bis créent des fossés où c'est dur de sortir[00:02:18]
Il n'a pas vu le sien au milieu des saphirs[00:02:21]
Ni personne d'ailleurs c'est la société qui veut ça[00:02:23]
Ouais chacun s'occupe d'son cul et de son chemin de croix[00:02:26]
A cause d'cette mentalité d'merde j'ai perdu un frère[00:02:29]
Sur vos faces je gerbe je pourrais jamais m'taire[00:02:32]
Tu vois toujours dans l'même créneau cono la merde[00:02:34]
Dégain la veut mais c'est encré dans l'sang chez nous[00:02:38]
Et avec ça on vit et on emmerde l'monde[00:02:41]
Quoi qu'est ce qu'il y a fallait l'voir s'effondrer[00:02:44]
Son sang s'répandre son corps s'détendre et nous à attendre[00:02:46]
Que l'miracle descende il s'est fait descendre[00:02:49]
Combien sont fautifs combien sont lâches dans ce texte[00:02:51]
A vous l'compte à vous d'voir à vous d'répondre[00:02:53]
Peut on vraiment l'dire[00:02:55]
On déambule tous un bandeau sur les yeux[00:02:57]
Et nos jugements sont faussés[00:02:59]
Ils ont traîné cette pauvre vieille sur cinquante mètres[00:03:01]
Merde on est capable de ça c'est dur à admettre[00:03:04]
Etaient ce des hommes ou bien des bêtes[00:03:06]
Leurs hauts faits en grosses lettres[00:03:08]
N'est ce qu'une encoche de plus sur l'être de leur crosse[00:03:10]
Manquerait plus qu'ils prennent la grosse tête[00:03:12]
Ça m'consterne derrière la faim l'honneur se terre[00:03:14]
Le coeur se tait comme ces ventres affamés[00:03:16]
Que je me surprend à détester[00:03:18]
Comme ces bouches restées fermées ces bras figés[00:03:19]
Qui n'avaient pas 2 secondes pour regonfler[00:03:22]
Le torse d'une triste humanité[00:03:23]
Bien sur ça me concerne je l'imagine alitée[00:03:24]
Je pense aux siens que j'aurais pu en être[00:03:26]
J'enrage rien qu'à l'idée[00:03:28]
Qu'on puisse voir ça comme une banalité un show télé[00:03:30]
Ou dame fatalité se fait grassement payer[00:03:32]
À coups de mines par des cons laissés[00:03:34]
Afrique parsemée personne s'en mêle racisme affiché[00:03:36]